25.4.06

Question existentielle du 25 avril 2006?



Le jeune présentateur de la météo de 20H sur C+ a soulevé ce soir un problème:


"Les boules de loto sont-elles parfaitement rondes?"


Merci, et à demain.

24.4.06

Un inoubliable baptême...




Depuis que je suis petite, je n'ai jamais été bien loin d'une moto. peut-être pas trop les premières années de ma vie, mais j'ai rapidement été entourée d'amis qui étaient passionnés par les motos, bien souvent de belles sportives...


Comprenez, des fusées atomiques genre GSX-R, CBR et autres ZXR...De magnifiques engins, racés, agressifs, puissants...Et moi, j'ai toujours aimé ces sensations que l'on éprouve lorsqu'on est perché sur la micro-selle arrière d'une moto sportive. D'ailleurs, ma plus grosse montée d'adrénaline? c'était il y a 5 ou 6 ans, sur l'autoroute entre Thiers et Clermont-Fd, sur une 750 ZXR Stinger, à 240Km/h!!! Je sais, ça relève du délire le plus complet...Mais mon pilote était de confiance, sinon jamais je n'aurais pris place derrière lui. J'ai eu les jambes en coton pendant quelques longues minutes après ça, et une minerve pendant quelques jours. Je tremble encore à l'idée qu'au moindre gravillon mal placé sur la route, il en était terminé de nos jeunes vies...Il n'en fut rien, bien évidemment. Et loin de m'effrayer, cette expérience me conforta dans l'idée que j'avais vraiment ma place sur une moto. Je le dois en partie à mon papa...Il est presque né avec avec un guidon entre les mains. Un accident sans gravité l'a quand même poussé à arrêter la moto pendant de nombreuses années, mais acheter les magazines spécialisés et regarder les vidéos ne lui suffisaient plus. Il a choisi de s'y remettre, pour mon plus grand bonheur. Je ne manque pas, à chaque fois que je vais le voir, de réclamer de belles balades le long de la mer ou de l'océan. Un régal...Mon frère lui-même s'y est mis. Il a passé son permis et s'est offert une belle Ducati, qu'il a d'ailleurs assez rapidement revendue. Ah, la mécanique italienne... :)

Bref, je connaissais les Suzuki, les Honda, les Kawa et les Ducat', mais je voyais au loin ZE moto inaccessible, celle qui me faisait rêver lorsque je regardais les vidéos de Johnny H. qui traversait les USA d'Ouest en Est, la très mythique Harley-Davidson, avec son lot de légendes, de traditions, de mythes... Je ne pensais pas un jour poser mes fesses sur la très confortable selle en cuir d'une HD. Mais grâce à CK, c'est chose faite. Cet amoureux des belles mécaniques est propriétaire d'un superbe engin, qui vibre et ronronne comme un chat heureux. Alors à l'occasion du Kustom Show (Salon international de la moto et de l'accessoire custom), nous avons chevauché la Bête ensemble. Départ à midi direction Vincennes, le bois, les espaces verts, tranquilles...puis 14H, le salon...Et là, une nuée de magnifiques motos, toutes aux chromes rutilants, personnalisées, customisées, et souvent complètement improbables...Tout comme leurs propriétaires...

Ca sent le gilet en cuir, la cravate américaine et la santiag! mais pas seulement, et c'est là où on se rend compte que le phénèmene Harley dépasse allègrement tous soucis de générations...Les plus jeunes possesseurs ont troqué les 'tiags contre des Vans, les pantalons en cuir contre des jeans baggy, etc...Bref, c'est l'un des mélanges de genres les plus riches que je connaisse. Et tout le monde semble appartenir à une sorte d'immense famille, aux multiples ramifications. Solidarité avant tout...Une batterie en panne, et ce sont des dizaines de bikers qui se proposent de filer un coup de main pour faire redémarrer l'engin...

C'est vraiment de plus en plus rare, ce genre de choses, il me semble non?

Quand je vois au loin, sur la route, une horde de motards rouler roue dans roue, j'ai des frissons, et je les envie...On sent une puissance, une force et un esprit à nul autre pareil se dégager de ces rassemblements. Puis il y a le bruit aussi...les pots percés, les pétarades, les sirènes américaines etc...Nous étions à Aubervilliers, mais avec un avant-goût du rassemblement de Daytona.

Puis nous avons enfourné notre monture à nouveau, direction Versailles, le château, la campagne, quoi! si ce n'est que l'orage a été plus rapide que nous et nous n'avons jamais pu le semer! Résultat: nous étions trempés jusqu'aux os, mais peu importe! Car sur la Harley Davidson, nous étions trempés AVEC CLASSE! Une bien chouette journée, ma foi! Merci CK :) On remet ça quand tu veux, tu le sais!

ps: Elle avait raison Brigitte Bardot, je n'ai reconnu personne sur la Harley-Davidson...

23.4.06

Un jour, elle sera mienne...



Une belle rencontre que j'ai faite samedi après-midi, Place des Vosges...Une Porsche 356 Speedster rouge! La CLASSE!!! J'ai pu l'immortaliser avec mon téléphone...Histoire de l'avoir sous le nez, jusqu'à ce que je l'ai dans mon garage.

Je sais, c'est pas gagné...et en plus, je ne joue pas à Euromillions, donc j'ai encore moins de chance d'en être l'heureuse propriétaire un jour. Mais je garde espoir, sait-on jamais. Le futur nous réserve parfois de bonnes surprises.

Bref, c'est un bel engin, qui me donne envie d'en prendre le volant, de mettre mes lunettes de soleil, un foulard sur les cheveux, et prendre la route du sud, direction la Promenade des Anglais, via la Nationale 7, bien entendu...
Il fait beau, le soleil brille, et pas un seul nuage à l'horizon annoncé pour les 10h à venir.
Si la voiture est vintage, l'équipement audio, lui, est tout neuf. Je peux donc brancher mon Ipod, avec ma playlist spéciale "Porsche": Fleetwood Mac, les Eagles, Don Henley, Jackson Browne et plein d'autres "Driving music"... des heures et des heures de musique, un régal!

Un vrai bonheur cette voiture, avec un bruit qui se rapproche du ronronnement félin...La route nationale se prête parfaitement à la conduite de mon petit bolide qui avale les kilomètres sans problème. Je dois simplement m'arrêter 2 ou 3 fois au stand de ravitaillement...Et puis enfin, j'entends les cigales, les pins et les eucalyptus, et au loin j'aperçois la mer...MA Méditerrannée, depuis si longtemps, depuis ma naissance...un des endroits où je préfère me réfugier, m'évader...
Les panneaux défilent...Mandelieu, Cannes, Antibes, Saint-Laurent-Du-Var et enfin, Nice...
Même si la Prom' a perdu de son charme avec les années, les travaux, les immeubles et les feux rouges, ça reste agréable de la parcourir dans un joli cabriolet rouge.
Je choisis de la garer devant l'hôtel de La Pérouse, en bout de Promenade. Un voiturier s'occupe de la voiture, et moi je prends mon sac, et je fonce à la plage! Je n'ai qu'à traverser la chaussée, et descendre quelques marches. Mon matelas m'attend, avec mon Perrier tranche. Les vacances s'annoncent plutôt bien, non??

Sauf que je n'ai pas de Porsche 356 Speedster, je ne suis pas en vacances, et je ne pourrai m'offrir l'hôtel de La Pérouse que le jour où je pourrais m'offrir la Porsche!!!

Enfin, j'espère que vous vous êtes un petit peu évadés en lisant ces lignes, tout comme je l'ai fait en les écrivant.

A bientôt pour un autre rêve éveillé :)

14.4.06

Skate, Sex & Rock'n'Roll! Californian way of life...


Le Larry Clark nouveau est arrivé! Enfin!! Non pas que je l'attendais comme le messie, mais pas loin. Et le voir tôt le matin (enfin 11H30, tout est relatif), ça réveille mieux qu'une douche glacée. Un grand café made in Starbucks, un pote encore moins réveillé que moi, et direction la salle 21 pour "Wassup Rockers"!


Il y a, selon moi, 3 excellentes raisons d'aller au cinéma avant midi.

1 - D'abord, la séance est aux environs de 5€. C'est appréciable quand on n'a pas la magic carte qui donne un accès illimité aux salles obscures.

2 - Ensuite, il n'y a pas ou peu de monde dans la salle. C'est quand même plus agréable, pour profiter du film sans les bruits de pop corn, de bonbons et autres.

3 - Enfin, on a toute la journée pour cogiter, raconter à ses potes, se remémorer le film, et écrire sur son blog.

Et puis de toutes façons, aller au ciné le soir, en ce qui me concerne, c'est impossible car je travaille. Je n'ai pas le choix, mais ma foi, je m'en contente, et je dirais même: "c'est tout bénèf'!"

Allez, on se concentre sur le film maintenant.

Synopsis

Pour sortir du quotidien de leur ghetto du centre sud de Los Angeles, un groupe de jeunes mexicanos, fans de culture punk, opte pour aller skater à Beverly Hills.Là bas, ils se lient à des jeunes filles de familles riches et leur présence détonne très vite dans le paysage local.

En fait, c'est lors de repérages pour une session photo que Larry Clark a rencontré Kico et sa bande, les jeunes Latinos du film. Et comme il sait toujours si bien le faire, il les a transformés en acteurs plus vrais que nature. On ne sait plus si on regarde un documentaire ou une fiction. C'est vrai qu'on a l'impression qu'ils ont juste embarqué une DV numérique, et ont filmé une de leurs journées. En fait, il y a bel et bien un scénario, mais tout est basé sur les anecdotes que les gamins (qui ont conservé leur vrai nom et jouent leur propre rôle) ont raconté à Clark au fur et à mesure du tournage. Le réalisateur a vécu un an avec la bande de skaters de South Central pour les observer, et s'inspirer de son expérience. D'ailleurs, c'est l'improvisation qui joue le rôle le plus important dans ce film.

Les gamins sont follement attachants. On a vraiment envie de les protéger, de les aider à se sortir de là, de les prendre tous par la main. Ce film est clairement moins violent que Kids ou Bully (je n'ai pas vu Ken Park). Pas de sexe, pas de drogue, mais un peu de sang quand même...Toutefois, quand le film s'arrête, le malaise est là. Ces gamins sont toujours là-bas, sous le soleil californien, entre les gangs qui s'affrontent quotidiennement, à slalomer sur leurs planches à roulettes entre les balles perdues... C'est ça le pire...Le film s'arrête, la lumière se rallume, mais leur vie à eux, à Jonathan, Louie, Eddy, Kico et les autres, à ces gamins qui n'emmerdent personne, elle va durer encore combien de temps? C'est quoi leur avenir?

No Future...?

Une envie un peu folle me prend: me rendre à South Central et m'assurer qu'ils sont toujours là, tous, à faire du punk dans leur chambre entre deux sorties en skate..

10.4.06

Shaolin Soccer kicks ass!

Alors voilà de quoi passer un bon moment!! Surtout quand on n'y croit pas une seule seconde. Cette semaine de vacances fut riche en surprise. En effet, je lis des livres que je n'aurais jamais achetés, je vois des films qui n'ont jamais attiré mon attention, et avec le même résultat: une agréable surprise au final! Pour moi qui n'arrive pas à sortir la tête de mes comédies ultra-romantiques à tendance déprimantes, et de mes séries dont les personnages sont devenus mes meilleurs amis, "Shaolin Soccer" m'a fait l'effet d'une bulle d'oxygène, et merci bien! Ce n'est certes pas le film du siècle, et il n'en n'a même pas la prétention, et d'ailleurs, on le savoure d'autant plus.

Imaginez un monde où Bruce Lee, Oliv', Tom et Mark Sanders ne formeraient qu'une seule et même personne! Une équipe de foot composée de maîtres kung-fu dont la vie n'est qu'un monumental échec...C'est l'éclatche totale, comme dirait Chico! Surréaliste, fantaisiste, mais délirant et dépaysant...J'ai vraiment réussi à ne pas penser à mes soucis en regardant ce film, j'ai ri de bon coeur, et ça m'a fait du bien, même si ça n'a duré qu'1H30. C'est toujours ça de pris, comme dirait l'autre. Et puis ça a ravivé cet intérêt que je me suis découvert pour l'Asie l'été dernier en partant au Japon.

Et si je me mettais au Kung-Fu? ou à la boxe thaï? Ca a l'air d'un excellent exutoire, et pile ce dont j'ai besoin! Ou bien alors je regarde le film à nouveau, depuis le fond de mon canapé, et je ne risque pas de me casser le nez ou les dents...

Pour un bon moment, faites-moi confiance, regardez ce film, et oubliez votre univers pendant un instant. Laissez-vous transporter à l'autre bout du monde et riez un bon coup! Ca n'a jamais fait de mal...

9.4.06

Nous...et la déprime du dimanche soir.


J'ai pris cette photo aujourd'hui, bd Saint-Germain...A cause de travaux, sur le trottoir, une partie du boulevard a été transformée et isolée afin de permettre aux piétons de circuler. L'espace a été pris sur la voie de bus, et la barrière cache le "B" de "BUS", ne laissant apparaître au sol qu'un "US" géant...
Comme un message, un douloureux message..."US" en anglais signifie "Nous"...Et aujourd'hui, "Nous" n'a plus beaucoup de sens pour moi. Il n'y a plus de "nous"...I killed "Us".

Je marchais et je l'ai pris en pleine face! "Tiens, prends ça dans la figure, ça va te remettre les idées en place!". La rive gauche, décidément, ne me réussit pas.

Je ne vais pas me plaindre, je n'en n'ai pas le droit. Après tout, je ne récolte au printemps que ce que j'ai semé pendant l'hiver. Et moi qui pensais que je n'avais pas la main verte...

Je voudrais espérer, encore...mais je crois que c'est de l'ordre de l'impensable, du surréaliste, de l'improbable voire de l'impossible et du non-souhaitable, même...
Et pourtant, Rachel a pardonné à Ross ("We were on a break!!"), Aidon a pardonné à Carrie... Mais c'est là toute la différence entre les fictions et la réalité. La réalité c'est la merde, c'est tout.
J'en ai pris mon parti, je me plonge dans mes séries, je vis des séparations et les retrouvailles, situations proche de la mienne, tout ça par procuration. Et pendant 29 minutes, j'oublie mes problèmes au profit de ceux de mes personnages de fiction préférés. Ca détend, change les idées mais un seul conseil toutefois: attention à la schizophrénie...

Pfff...Je ne vois pas la lumière au bout du tunnel...je suis passée à travers un lac gelé et je suis coincée sous la glace, je trouve plus la sortie...

Et merde, la déprime du dimanche soir a encore frappé, et en plus, dernier jour des vacances. Alors là, on touche le fond. J'arrête, j'ai peur de contaminer mes quelques lecteurs...

7.4.06

"Tu raconteras mon histoire."


Ca ne va pas être simple...Je ne sais même pas si je vais y arriver...Et en fait, je ne suis même pas certaine d'avoir envie d'écrire quelque chose sur ce livre...Mais j'ai comme l'impression qu'il faut que je le fasse, c'est idiot...

C'est assez inhabituel que je lise un livre qu'on me conseille...J'aime faire mes propres découvertes, aller à l'aventure en quelques sortes. Me faire conseiller un livre, ça veut souvent dire qu'il faudra en parler après, partager ses impressions, donner son avis...Et si ça ne me pose pas de problème pour faire ça avec la musique, ça m'est beaucoup plus difficile quand il s'agit d'un livre. A juste titre, encore une fois...
Je suis envahie par une sorte de pudeur, de timidité, enfin quelque chose qui m'empêche de dire vraiment ce que j'ai ressenti en lisant ce livre... Evidemment, quand il s'agit d'un roman quelconque, un "génial, j'ai adoré le style etc..." peut suffire.

Le problème, c'est qu'avec le livre que je viens de refermer, ça va pas le faire. Autant être clair dès le départ...Une histoire de guerre, d'amitié entre 2 hommes que tout sépare mais que tout rapproche en fait...Honnêtement, je suis sceptique. Il ne me semble pas que ça corresponde à ce que j'ai envie de lire en ce moment, avec ce qu'il se passe dans ma tête, dans ma vie. Mais je suis curieuse de nature, et je viens de terminer mon bouquin, alors pourquoi pas? Et je le commence, pour ne le poser que 36h après...je l'ai commencé mercredi soir, je ne l'ai pas lâché jeudi, jusqu'à tomber de sommeil, puis je me suis réveillée en sursaut ce matin, me rappelant le besoin que j'avais de me replonger dans cette histoire...

Et comme cela arrive souvent quand on n'attend rien de quelque chose ou de quelqu'un, on se retrouve "agréablement" surpris. D'ailleurs, c'est super nul ce que je viens d'écrire...J'ai eu du mal pour le terminer, ce foutu bouquin...les larmes, que je sentais monter depuis quelques heures, finissent enfin leur course sur mes joues, brouillant ma vision, et m'obligeant à faire une pause histoire de me calmer un peu...Moi aussi, j'ai été prise dans le feu de l'action...J'ai ressenti la douleur, la joie, la haine et la colère, j'ai ri avec eux, nerveusement souvent...

Une seule question me hante maintenant: Comment a fait Chauvel pour ne pas rejoindre son ami dans le ciel? Il se devait de vivre, pour raconter son histoire, mais il l'a fait...Je ressens vraiment de la peine, une peine sincère, profonde et douloureuse, qui me prend aux tripes, et m'enserre la gorge dans une pince en acier.

C'est affreux, ce que j'écris me semble n'avoir aucune saveur, aucune intensité, et surtout, aucun intérêt...C'est fade, après ce que je viens de lire, et presque dénué de sens. J'aurais peut-être du "digérer" ma lecture, avant d'écrire...Mais il faut, pour exorciser cette angoisse qui m'a envahie, que je la livre en pâture aux aficionados de ce blog. J'ai l'impression, désagréable mais indispensable, de me mettre à nu.

Bref, je n'attendais rien de ce livre, qui, tel un Apache, a su me prendre à revers, me faire une clé de bras pour m'immobiliser et m'a forcée à regarder dans les yeux gris de l'homme-aigle... Je ne peux pas croire, encore maintenant, que cette histoire soit vraie...Ca fait trop mal de vivre la douleur en spectateur, je me sens impuissante, complètement démunie...

Je vais arrêter là, il va falloir que je m'en remette. Et comme d'habitude, pour cela, et pour ne pas continuer à penser, je vais me plonger dans un bon roman policier américain où même la violence la plus extrême ne m'arrache pas une once d'émotion...

A la personne qui m'a offert ce livre: Merci... J'ai trouvé, avec ce livre, un alibi pour verser les larmes qui s'accumulaient depuis trop longtemps du mauvais côté de mes yeux. Je ne sais pas vraiment quelle place tu es sensé occuper dans ma vie, mais tu viens encore une fois, de décocher une flêche qui a atteint l'ultimate target: mon coeur. Cheezy, isn't it?