Thailande - Trip 2 - Day 4
Voilà une journée comme je les aime !
Aujourd’hui, ici, c’est férié pour cause d’anniversaire du roi «je-ne-sais-plus-lequel » . Ca ne change pas grand-chose pour les magasins et les restaurants situés dans des zones un peu touristiques, comme le cœur de Chiang Mai. Toutefois, administrations et autres bureaux gouvernementaux sont fermés.
J’ai donc commencé la journée par un sympathique petit-dèj’ accompagné par l’always-ultra-souriante Cici, la jeune cuisinière Karen (les Karen sont une des tribus du nord de la Thaïlande). Post-breakfast, un petit tour dans mon cyber-café. J’étais d’ailleurs la toute première cliente de la journée et ça se ressent drôlement au niveau de la connexion. Quand j’y vais en fin d’après-midi après les cours, avec tous les lycéens férus de jeux video, il est quasiment impossible d’ouvrir deux pages internet en même temps…et encore moins possible d’uploader des photos sur mon blog.
Bref, ce matin là, j’étais seule et tranquille pour mettre quelques photos et quelques mots en ligne. Puis retour à la maison. Un bouquin, un grand mug de thé vert et hop, sur la terrasse, près de la jolie cascade fleurie. Et puis Aom est venue discuter un peu. Aom est l’assistante de Ludo et Manu ici, à la Guesthouse. Elle a 22 ans, vient de terminer ses études universitaires et parle anglais et français, chose peu courante en Thaïlande. Certes, elle mélange un peu les deux, mais ça n’a aucune importance. C’est une demoiselle adorable qui semble vouloir se lier d’amitié avec une jeune fille française de son âge (hmm…le premier qui rigole aura la chance de tester mes nouveaux gants de boxe en avant-première !). Et nous discutons de tout, de rien, des études, du travail, de l’ancien Premier Ministre, Thaksin « Corruption » Shinawatra. Elle est rigolote comme tout, et se propose de m’accompagner visiter les environs dès demain après son travail. Pourquoi pas ? Après tout, c’est quand même le meilleur moyen de se fondre dans la population et d’apprendre des choses.
Puis le devoir l’appelle et elle retourne à son bureau. Quant à moi, je prends mon appareil photo, mon ordinateur, et en route pour Chiang Mai City (la vieille ville fortifiée).
Je sors de la guesthouse, je marche, je marche, le nez en l’air, tant et si bien qu’au bout de 30 minutes, je ne sais plus où je suis…Jusqu’à ce que je tourne la tête et que je me rende compte que je suis à 20m de mon point de départ. Bien ouèj’ ! Ca arrive, même aux meilleurs (alors Tanchasse, mort de rire ?) !
Enfin... je me remets sur le droit chemin et j’arrive à destination. Je déjeune d’un bon khao pad khai (riz frit au poulet et légumes) et je poursuis ma route. Et puis je vois écrit sur un panneau « Muay Thai Gym » ! Voilà ! Pile ce que je voulais ! J’entre donc dans le petit bureau et commence à discuter avec ce sympathique monsieur qui a du mal à imaginer que je fasse du muay thai…et pourtant…Bref, départ prévu demain pour le camp d’entraînement à 15H30. Durée de la torture : 2H30…Et tout ça pour 300BHT (6€)…Puis comme je suis aussi venue avec l’intention d’acheter mon propre matériel, je me mets en quête d’un magasin recommandé par mon interlocuteur. Et je marche, et je marche, et je marche…Je vois des temples, les intersections, les « tlaffic lights », le « thlee king monoument », mais pas de magasin de sport en vue…Alors je rebrousse chemin, tant pis.
Non sans m’être faite alpaguer par le souriant mais édenté monsieur responsable de l’entretien du monument des Trois Rois. Et puis il ne lui en manque pas qu’une de quenotte…Je dirais même qu’il est plus facile de compter les dents qui restent…à savoir, 4 ! Il m’a fait brûler quelques bâtons d’encens, fait faire une petite prière, et fait mettre quelques sous dans l’assiette d’offrandes. Il m’a aussi expliqué l’histoire de ce monument…Et j’avoue qu’un Thaï édenté, même avec la meilleur volonté du monde, c’est IN-COM-PREHENSIBLE ! Mais enfin, j’ai souri et dit « oui-oui » avec l’air grandement passionné parce qu’i l me racontait. Puis il m’a donné deux ou trois conseils pour faire des photos, et à mon tour je lui ai demandé de poser pour moi le temps de 3 clichés. Quel numéro ! Dès qu’il devant un appareil, plus moyen de sourire ! Comme s’il avait oublié comment on fait…
Poursuivons… J’entre dans la cour d’un vieux temple en rénovation. Je fais le tour, et là je tombe sur une belle bande de jeunes moines novices en train de regarder l’un des leurs perché dans un arbre à 15m du sol en train de couper des branches à la machette. Ah ça rigole ! Puis comme un seul homme, ils se lèvent tous, se précipitent sur une corde reliée à l’arbre en question, et se mettent à tirer dessus. L’arbre, un frêle mais immense sapin, ne résiste pas longtemps à l’effort fourni par ces jeunes gens plein d’énergie. Et alors que je suis en train de les photographier en plein effort, je les entends crier, et je me retourne, juste à temps pour voir l’arbre tomber dans ma direction. « Saperlipopette » ai-je à peine le temps de me dire ! « Dégage de là avant de le prendre sur le coin de la figure ! »
Nickel, un saut de chat sur le côté, et j’évite la catastrophe…
Je quitte le temple, range l’appareil, et je reviens sur mes pas, afin de dire au monsieur du Muay Thai que je n’ai pas trouvé son magasin. Il est avec un ami, en train de discuter. Ce dernier me propose de m’y amener en « moto ». « You not care for motobaîke ? » “Me no ploblem motobaïke!” (“tu penses bien”, rajoutais-je intérieurement)
(Entre parenthèses, s’il y a un endroit où on ne pourra jamais s’améliorer en anglais, c’est bien la Thaïlande. Assez instinctivement dès que j’arrive ici, je me mets à parler comme eux. Je ne prononce plus les « r », je ne mets pas de verbe, j’aligne juste 3 mots maximum, histoire de bien me faire comprendre…)
Alors roule ma poule ! Et par « moto », ils entendent plutôt un Vespa 80 avec 3 selles ( !). Et me voilà, cheveux au vent, tambour battant, chevauchant le moyen de transport privilégié des autochtones derrière un monsieur tout aussi sympathique que son ami, bien que je le connaisse depuis 3 minutes à peine. Le magasin existe effectivement, à 10m de l’endroit où j’ai fait demi-tour un peu plus tôt. Mais pas de chance, il est fermé…Je reviendrai donc demain, no problemo.
En attendant, il est 18h, il va faire nuit noire dans 5 minutes, et je suis au Starbucks, confortablement installée à raconter ma vie à mon ordinateur…Allez, on plie les gaules et on rentre !
Aujourd’hui, ici, c’est férié pour cause d’anniversaire du roi «je-ne-sais-plus-lequel » . Ca ne change pas grand-chose pour les magasins et les restaurants situés dans des zones un peu touristiques, comme le cœur de Chiang Mai. Toutefois, administrations et autres bureaux gouvernementaux sont fermés.
J’ai donc commencé la journée par un sympathique petit-dèj’ accompagné par l’always-ultra-souriante Cici, la jeune cuisinière Karen (les Karen sont une des tribus du nord de la Thaïlande). Post-breakfast, un petit tour dans mon cyber-café. J’étais d’ailleurs la toute première cliente de la journée et ça se ressent drôlement au niveau de la connexion. Quand j’y vais en fin d’après-midi après les cours, avec tous les lycéens férus de jeux video, il est quasiment impossible d’ouvrir deux pages internet en même temps…et encore moins possible d’uploader des photos sur mon blog.
Bref, ce matin là, j’étais seule et tranquille pour mettre quelques photos et quelques mots en ligne. Puis retour à la maison. Un bouquin, un grand mug de thé vert et hop, sur la terrasse, près de la jolie cascade fleurie. Et puis Aom est venue discuter un peu. Aom est l’assistante de Ludo et Manu ici, à la Guesthouse. Elle a 22 ans, vient de terminer ses études universitaires et parle anglais et français, chose peu courante en Thaïlande. Certes, elle mélange un peu les deux, mais ça n’a aucune importance. C’est une demoiselle adorable qui semble vouloir se lier d’amitié avec une jeune fille française de son âge (hmm…le premier qui rigole aura la chance de tester mes nouveaux gants de boxe en avant-première !). Et nous discutons de tout, de rien, des études, du travail, de l’ancien Premier Ministre, Thaksin « Corruption » Shinawatra. Elle est rigolote comme tout, et se propose de m’accompagner visiter les environs dès demain après son travail. Pourquoi pas ? Après tout, c’est quand même le meilleur moyen de se fondre dans la population et d’apprendre des choses.
Puis le devoir l’appelle et elle retourne à son bureau. Quant à moi, je prends mon appareil photo, mon ordinateur, et en route pour Chiang Mai City (la vieille ville fortifiée).
Je sors de la guesthouse, je marche, je marche, le nez en l’air, tant et si bien qu’au bout de 30 minutes, je ne sais plus où je suis…Jusqu’à ce que je tourne la tête et que je me rende compte que je suis à 20m de mon point de départ. Bien ouèj’ ! Ca arrive, même aux meilleurs (alors Tanchasse, mort de rire ?) !
Enfin... je me remets sur le droit chemin et j’arrive à destination. Je déjeune d’un bon khao pad khai (riz frit au poulet et légumes) et je poursuis ma route. Et puis je vois écrit sur un panneau « Muay Thai Gym » ! Voilà ! Pile ce que je voulais ! J’entre donc dans le petit bureau et commence à discuter avec ce sympathique monsieur qui a du mal à imaginer que je fasse du muay thai…et pourtant…Bref, départ prévu demain pour le camp d’entraînement à 15H30. Durée de la torture : 2H30…Et tout ça pour 300BHT (6€)…Puis comme je suis aussi venue avec l’intention d’acheter mon propre matériel, je me mets en quête d’un magasin recommandé par mon interlocuteur. Et je marche, et je marche, et je marche…Je vois des temples, les intersections, les « tlaffic lights », le « thlee king monoument », mais pas de magasin de sport en vue…Alors je rebrousse chemin, tant pis.
Non sans m’être faite alpaguer par le souriant mais édenté monsieur responsable de l’entretien du monument des Trois Rois. Et puis il ne lui en manque pas qu’une de quenotte…Je dirais même qu’il est plus facile de compter les dents qui restent…à savoir, 4 ! Il m’a fait brûler quelques bâtons d’encens, fait faire une petite prière, et fait mettre quelques sous dans l’assiette d’offrandes. Il m’a aussi expliqué l’histoire de ce monument…Et j’avoue qu’un Thaï édenté, même avec la meilleur volonté du monde, c’est IN-COM-PREHENSIBLE ! Mais enfin, j’ai souri et dit « oui-oui » avec l’air grandement passionné parce qu’i l me racontait. Puis il m’a donné deux ou trois conseils pour faire des photos, et à mon tour je lui ai demandé de poser pour moi le temps de 3 clichés. Quel numéro ! Dès qu’il devant un appareil, plus moyen de sourire ! Comme s’il avait oublié comment on fait…
Poursuivons… J’entre dans la cour d’un vieux temple en rénovation. Je fais le tour, et là je tombe sur une belle bande de jeunes moines novices en train de regarder l’un des leurs perché dans un arbre à 15m du sol en train de couper des branches à la machette. Ah ça rigole ! Puis comme un seul homme, ils se lèvent tous, se précipitent sur une corde reliée à l’arbre en question, et se mettent à tirer dessus. L’arbre, un frêle mais immense sapin, ne résiste pas longtemps à l’effort fourni par ces jeunes gens plein d’énergie. Et alors que je suis en train de les photographier en plein effort, je les entends crier, et je me retourne, juste à temps pour voir l’arbre tomber dans ma direction. « Saperlipopette » ai-je à peine le temps de me dire ! « Dégage de là avant de le prendre sur le coin de la figure ! »
Nickel, un saut de chat sur le côté, et j’évite la catastrophe…
Je quitte le temple, range l’appareil, et je reviens sur mes pas, afin de dire au monsieur du Muay Thai que je n’ai pas trouvé son magasin. Il est avec un ami, en train de discuter. Ce dernier me propose de m’y amener en « moto ». « You not care for motobaîke ? » “Me no ploblem motobaïke!” (“tu penses bien”, rajoutais-je intérieurement)
(Entre parenthèses, s’il y a un endroit où on ne pourra jamais s’améliorer en anglais, c’est bien la Thaïlande. Assez instinctivement dès que j’arrive ici, je me mets à parler comme eux. Je ne prononce plus les « r », je ne mets pas de verbe, j’aligne juste 3 mots maximum, histoire de bien me faire comprendre…)
Alors roule ma poule ! Et par « moto », ils entendent plutôt un Vespa 80 avec 3 selles ( !). Et me voilà, cheveux au vent, tambour battant, chevauchant le moyen de transport privilégié des autochtones derrière un monsieur tout aussi sympathique que son ami, bien que je le connaisse depuis 3 minutes à peine. Le magasin existe effectivement, à 10m de l’endroit où j’ai fait demi-tour un peu plus tôt. Mais pas de chance, il est fermé…Je reviendrai donc demain, no problemo.
En attendant, il est 18h, il va faire nuit noire dans 5 minutes, et je suis au Starbucks, confortablement installée à raconter ma vie à mon ordinateur…Allez, on plie les gaules et on rentre !
4 Comments:
Voilà une journée comme je les aime!
Je me lève et la première chose que je fais, c'est lire la petite histoire afin de savoir ce qu'il se passe de l'autre coté...
Oh que oui je suis mort de rire! Effectivment ca arrive même aux meilleurs, je dirai même ca arrive surtout au meileur. Ah oui sauf que moi je me rends pas compte que jsuis toujours au même point... (Alors mort de rire bonnasse?).
Pour le reste, bon courage pour les noix de coco...
Comment ca tu vas au starbucks?!
Oh comme c'est bon ;-) Je ferme les yeux et je t'imagine en Super Jaimie qui, " d'un saut de chat ", évite l'arbre qui lui tombe dessus... Enorme !
C MOI LA OH
ça m'a l'air bien sympa, la vie là bas, quand même. ou alors, c'est la façon dont tu racontes...j'ai un peu hâte de lire ce que tu auras à dire de ton premier entraînement.. en tous cas, j'espère que tu ne seras pas trop amochée.. peut être qu'on perd ses dents facilement, finalement, là bas, à cause de la boxe.
Ici, C3 en panne ce matin, temps d'automne pas si mal, travail moyen... ça va quoi... gros gros bisous et à demain
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