Lau sur le ring: J-13

Je suis mécontentement! Je suis colère! Je suis frustration! Je suis, je suis...ou plutôt je ne suis pas...assez fatiguée....
J'explique. Quoi de mieux pour commencer la semaine qu'une bonne séance d'entraînement, toujours en prévision de ce fameux 3 juin? Rien, en ce qui me concerne. Encore faut-il que la séance soit bonne justement. Ce qui fut le cas, certes... mais à 75% seulement.
Je ne suis pas là pour rire, et Coach Adoré non plus. D'ailleurs, rire, j'en n'avais pas du tout envie...8 séquences d'accélération de 15 secondes, avec 45 secondes de récup' active entre chaque.
Un seul but, tout donner, toucher le plus grand nombre de fois possible... On dirait pas comme ça, 15", 45", ça paraît court. Mais quand il s'agit de vider ses tripes, ça paraît long...très long...
Combien de fois, dans ma tête, en cognant, en récupérant, je me suis dit "je peux plus, j'arrête, tant pis"?
Mais Coach Adoré était là, avec ce ton autoritaire que je ne lui connaissais pas jusqu'au début de cette préparation intense. "TU VEUX ARRETER??" "non". "ON ARRETE SI TU VEUX!" "NON!"

J'avais l'impression d'avoir tout donné... et pourtant, je me suis vite rendu compte que j'avais toujours trop d'énergie. J'étais capable de frapper le sac, encore et encore...
Et puis j'ai fait mes 8 minutes d'abdos, sans trop peiner non plus. Alors je n'étais pas fraîche comme la rosée du matin, c'est sûr...Mais je n'étais pas essouflée, et surtout, je n'étais pas contente de moi. Ce qui est pire que tout, et ma plus grande hantise. Terminer le combat, le perdre, mais savoir que j'aurais pu donner beaucoup plus et que je ne l'ai pas fait.

Il est là le gros du travail! Dépasser cette barrière psychologique, qui m'empêche de tout donner...cette appréhension qui me coupe le souffle dès que je mets mon casque.
La part du mental est donc aussi importante que le disent tous les athlètes. Mais comme le physique, ça se travaille.
Alors au boulot!!!

Mercredi 12h30: Sparring avec Olivier, et on va pas rigoler!