Lau sur le ring: J - 17
La préparation a commencé...physique ET mentale, bien sûr! L'un ne va pas sans l'autre, je découvre les joies de la véritable compétition sportive. Et je me suis fourrée là-dedans toute seule, comme une grande!
J'aurais pu continuer à m'entraîner sagement, chaque semaine...Mais non! Il a fallu qu'à la question posée par Coach Adoré, "Quel est ton objectif?", je réponde "Ben, faire un combat, monter sur un ring bien sûr!" "- Ok, et bien ce sera le 3 juin". "- Ah..."
Après 9 mois d'entraînement, j'ai envie de savoir ce que je vaux vraiment avec mes gros gants rouges au bout des bras. Au risque que la réponse soit "rien!". Ah, c'est pas très positif comme pensée ça...Mince!
Je me le suis imposé seule cet objectif, ce match. Par conséquent, je dois garder à l'esprit que quoi qu'il arrive, si je monte sur le ring, j'aurai déjà gagné. Que je perde ou que je gagne l'assaut, si je vais au bout, j'aurai remporté cette victoire, sûrement la plus dure, contre moi-même.
Soyons lucides, je ne suis pas d'un naturel optimiste. Je m'imagine beaucoup mieux en perdante qu'en vainqueur. Mais si je pars dans cette optique, c'est presque inutile que je continue.
Alors pensons positif! Je vais les prendre les coups! Et les rendre aussi! Et garder le sourire puisqu'il paraît que ça destabilise l'adversaire! Je dois travailler sur l'expression de mon visage (quelque peu masqué par le casque) et sur l'interiorisation de ma fatigue, de ma douleur. En plus de tout le travail physique bien sûr, de techniques d'attaques et de défenses...
La séance aujourd'hui a été rude. Je suis arrivée déjà fatiguée par une courte nuit, un déplacement en province pour les besoins du boulot, un coup de déprime passager... 2 reprises de préparation, suivies de deux matchs de 3x2'. J'avoue, les larmes me sont montées aux yeux, j'ai failli craquer, dire à Coach Adoré que je préférais laisser tomber, parce que de toutes façons j'ai pas la condition... Mais c'était compter sans énergie qu'il me transmet, et puis ces ressources peut-être cachées quelque part au fond de moi...Celles dans lesquelles je vais devoir aller puiser pour atteindre mon but.
Quand je vous disais que le plus dur combat à mener serait contre moi-même...
J'aurais pu continuer à m'entraîner sagement, chaque semaine...Mais non! Il a fallu qu'à la question posée par Coach Adoré, "Quel est ton objectif?", je réponde "Ben, faire un combat, monter sur un ring bien sûr!" "- Ok, et bien ce sera le 3 juin". "- Ah..."
Après 9 mois d'entraînement, j'ai envie de savoir ce que je vaux vraiment avec mes gros gants rouges au bout des bras. Au risque que la réponse soit "rien!". Ah, c'est pas très positif comme pensée ça...Mince!
Je me le suis imposé seule cet objectif, ce match. Par conséquent, je dois garder à l'esprit que quoi qu'il arrive, si je monte sur le ring, j'aurai déjà gagné. Que je perde ou que je gagne l'assaut, si je vais au bout, j'aurai remporté cette victoire, sûrement la plus dure, contre moi-même.
Soyons lucides, je ne suis pas d'un naturel optimiste. Je m'imagine beaucoup mieux en perdante qu'en vainqueur. Mais si je pars dans cette optique, c'est presque inutile que je continue.
Alors pensons positif! Je vais les prendre les coups! Et les rendre aussi! Et garder le sourire puisqu'il paraît que ça destabilise l'adversaire! Je dois travailler sur l'expression de mon visage (quelque peu masqué par le casque) et sur l'interiorisation de ma fatigue, de ma douleur. En plus de tout le travail physique bien sûr, de techniques d'attaques et de défenses...
La séance aujourd'hui a été rude. Je suis arrivée déjà fatiguée par une courte nuit, un déplacement en province pour les besoins du boulot, un coup de déprime passager... 2 reprises de préparation, suivies de deux matchs de 3x2'. J'avoue, les larmes me sont montées aux yeux, j'ai failli craquer, dire à Coach Adoré que je préférais laisser tomber, parce que de toutes façons j'ai pas la condition... Mais c'était compter sans énergie qu'il me transmet, et puis ces ressources peut-être cachées quelque part au fond de moi...Celles dans lesquelles je vais devoir aller puiser pour atteindre mon but.
Quand je vous disais que le plus dur combat à mener serait contre moi-même...
1 Comments:
Je suis de tout coeur avec toi.
Je connais ta détermination, ton courage, ta force...
Si cela peut t'aider, voici quelques phrases qu'il me reste en têtes que j'entendais lorsque je faisais du hand à haut niveau....
-Allez, on débute le match à fond !
Et quand t'en peux plus, ...accélére !
-En attaque on attaque, en défense on défend.
Pour finir, tu sais aussi bien que moi, et personne ne viendra le contredire, que tu es une battante.
Tu es née comme ca...
Vas-y a fond, tu n'en sortiras que plus grande...pour ma part je suis déja fier de connaitre quelqu'un qui va jsuqu'au bout de ce qu'il fait.
"So thanks for making me a fighter"
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