Thailande - Trip 2 - Day 8
Même les meilleures choses ont une fin (ou faim ?)…
Aujourd’hui, samedi 28 octobre. Alors que je suis paisiblement installée sous la tonnelle, au bord de l’eau, prenant mon petit-déjeuner et enviant les poissons rouges géants qui vivent ici toute l’année, je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur à l’idée que dans 24 heures (« chrono », merci Jack !) je serai dans l’avion qui me ramènera à Bangkok…
Bangkok, ultime étape avant mon retour sur le tarmac parisien.
La question qui se pose est la suivante : Y’a-t-il un bilan à faire après ce deuxième séjour au royaume de Siam ?
Réponse : Oui ! mais peut-être pas tout de suite…
Ce qui est sûr, c’est que j’ai vécu toute autre chose cette deuxième fois. D’ailleurs, pour faire simple, j’ai « vécu », vraiment. J’étais dans « ma » maison, et non dans un hôtel. J’ai eu pendant 10 jours, mes petites habitudes. Petit-dèj’ dans le jardin, après que tout le monde soit parti, histoire d’être au calme…Beaucoup de lecture, également…Et puis surtout la boxe, qui a rythmé tout mon temps ici.
D’ailleurs, cet après-midi, c’est ma dernière séance d’entraînement. Et en parlant de ça, je vais revenir brièvement sur celle d’hier. Je ne sais pas si c’était parce que c’était vendredi, ou bien si parce que la veille tout le staff du camp était sorti soutenir le petit Lin, mais c’était plutôt calme. Ca devait roupiller sec après une nuit arrosée.
J’ai protégé mon pied avec une longue bande de coton, et j’étais prête. Echauffement, abdos, et direct sur le ring. « Twist yol hip, twist yol hip »… « Lilax, Lilax »… « Mol flexibeul »…Ca restera, tout ça ! La dernière demi-heure de l’entraînement a été la plus fun. Tom, mister Tatouages, a mis lui aussi ses gants, et nous nous sommes donc mis sur la gueule. Enfin j’ai essayé de lui mettre sur la sienne, surtout. Ce qui ne fut pas chose aisée, mais le plus dur en fait, c’est surtout le premier coup. L’entraînement, c’est une chose, mais quand il s’agit de frapper son adversaire, c’est un tout petit peu différent. Enfin en ce qui me concerne, aucune difficulté ! Certes, j’ai pris quelques punchs dans le nez (qui n’a pas besoin de ça, on est d’accord). Mais Tom en a pris dans le ventre, la figure etc. Je l’ai même mis à terre. En tous cas, c’était quand même très drôle.
Je crois que ce qui va le plus me manquer cette fois, c’est l’ambiance du camp.
Tous les gamins qui venaient jouer avec nous, nous mettaient nos gants et nous servaient à boire. Et en guise de « au revoir » lorsqu’on repartait, qui nous criaient « I love you !!!!!!!!!! ». Il y avait bien sûr tous les profs, et puis la maman et la petite sœur de l’un des garçons qui s’entraîne au camp. J’ai bien discuté avec elles aussi, c’était marrant.
Une sorte de grande famille, en somme. Et je veux dire, je n’ai pas à me plaindre, moi niveau famille, la mienne est la plus géniale. Mais là, loin de chez moi, c’est comme si j’en avais retrouvé une. Ils sont super attachants en fait, pour une raison qui m’échappe. Peut-être parce qu’ils sourient tout le temps, et qu’ils rigolent, même, franchement.
Certes, l’entraînement était un peu rude, mais dans de telles conditions, ça passait comme une lettre à la poste. « You must come back one month tlaining »…C’est sûr que revenir m’entraîner pendant un mois me plairait…Encore faut-il trouver le temps! L’été prochain, Cambogde ou Muay Thai ? Je verrai le moment venu. Il ne sert à rien de tirer des plans sur la comète.
En revenant de l’entraînement, je suis restée une heure à discuter avec le propriétaire de la petite agence de voyages qui m’avait parlé du camp. Sympa comme tout. Et puis 3 jeunes routards français (je sais pas pourquoi, mais ça se voyait sur leur figure qu’ils étaient français) ont pointé le bout de leur nez, et j’ai commencé à discuter avec eux. Ils voulaient voir des combats de boxe, ce qui tombait plutôt bien car il y avait une soirée Muay Thai au Kawila hier soir encore.
Ils souhaitaient s’assurer qu’il s’agissait de vrais combats, et non pas d’un spectacle arrangé pour touristes. Je leur ai raconté ce que j’avais vu, et ils ont été convaincus. Mon ami a vendu 3 billets avant sa fermeture, et il était tout content. Du coup, il m’a ramenée à la maison en moto, non sans s’être arrêté en chemin pour que l’on s’achète de quoi manger. Pour 20 BHT (40 centimes d’euro), j’ai eu une belle assiette de Kao Pad Moo (riz frit aux légumes et au porc). J’adore acheter mon dîner dans la rue, à la thaï… Puis retour maison, lecture et dodo !
Et voilà, bientôt midi ici…Ce soir, petit changement. Ludo ayant besoin d’une chambre de plus, il me laisse la sienne pour la nuit, et gracieusement, en plus. Ce qui n’était vraiment pas nécessaire. En tous cas, c’est difficile de trouver des hôtes plus arrangeants que ces deux-là. Et pour la peine, ce soir, apéro ! Yallah !
Aujourd’hui, samedi 28 octobre. Alors que je suis paisiblement installée sous la tonnelle, au bord de l’eau, prenant mon petit-déjeuner et enviant les poissons rouges géants qui vivent ici toute l’année, je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur à l’idée que dans 24 heures (« chrono », merci Jack !) je serai dans l’avion qui me ramènera à Bangkok…
Bangkok, ultime étape avant mon retour sur le tarmac parisien.
La question qui se pose est la suivante : Y’a-t-il un bilan à faire après ce deuxième séjour au royaume de Siam ?
Réponse : Oui ! mais peut-être pas tout de suite…
Ce qui est sûr, c’est que j’ai vécu toute autre chose cette deuxième fois. D’ailleurs, pour faire simple, j’ai « vécu », vraiment. J’étais dans « ma » maison, et non dans un hôtel. J’ai eu pendant 10 jours, mes petites habitudes. Petit-dèj’ dans le jardin, après que tout le monde soit parti, histoire d’être au calme…Beaucoup de lecture, également…Et puis surtout la boxe, qui a rythmé tout mon temps ici.
D’ailleurs, cet après-midi, c’est ma dernière séance d’entraînement. Et en parlant de ça, je vais revenir brièvement sur celle d’hier. Je ne sais pas si c’était parce que c’était vendredi, ou bien si parce que la veille tout le staff du camp était sorti soutenir le petit Lin, mais c’était plutôt calme. Ca devait roupiller sec après une nuit arrosée.
J’ai protégé mon pied avec une longue bande de coton, et j’étais prête. Echauffement, abdos, et direct sur le ring. « Twist yol hip, twist yol hip »… « Lilax, Lilax »… « Mol flexibeul »…Ca restera, tout ça ! La dernière demi-heure de l’entraînement a été la plus fun. Tom, mister Tatouages, a mis lui aussi ses gants, et nous nous sommes donc mis sur la gueule. Enfin j’ai essayé de lui mettre sur la sienne, surtout. Ce qui ne fut pas chose aisée, mais le plus dur en fait, c’est surtout le premier coup. L’entraînement, c’est une chose, mais quand il s’agit de frapper son adversaire, c’est un tout petit peu différent. Enfin en ce qui me concerne, aucune difficulté ! Certes, j’ai pris quelques punchs dans le nez (qui n’a pas besoin de ça, on est d’accord). Mais Tom en a pris dans le ventre, la figure etc. Je l’ai même mis à terre. En tous cas, c’était quand même très drôle.
Je crois que ce qui va le plus me manquer cette fois, c’est l’ambiance du camp.
Tous les gamins qui venaient jouer avec nous, nous mettaient nos gants et nous servaient à boire. Et en guise de « au revoir » lorsqu’on repartait, qui nous criaient « I love you !!!!!!!!!! ». Il y avait bien sûr tous les profs, et puis la maman et la petite sœur de l’un des garçons qui s’entraîne au camp. J’ai bien discuté avec elles aussi, c’était marrant.
Une sorte de grande famille, en somme. Et je veux dire, je n’ai pas à me plaindre, moi niveau famille, la mienne est la plus géniale. Mais là, loin de chez moi, c’est comme si j’en avais retrouvé une. Ils sont super attachants en fait, pour une raison qui m’échappe. Peut-être parce qu’ils sourient tout le temps, et qu’ils rigolent, même, franchement.
Certes, l’entraînement était un peu rude, mais dans de telles conditions, ça passait comme une lettre à la poste. « You must come back one month tlaining »…C’est sûr que revenir m’entraîner pendant un mois me plairait…Encore faut-il trouver le temps! L’été prochain, Cambogde ou Muay Thai ? Je verrai le moment venu. Il ne sert à rien de tirer des plans sur la comète.
En revenant de l’entraînement, je suis restée une heure à discuter avec le propriétaire de la petite agence de voyages qui m’avait parlé du camp. Sympa comme tout. Et puis 3 jeunes routards français (je sais pas pourquoi, mais ça se voyait sur leur figure qu’ils étaient français) ont pointé le bout de leur nez, et j’ai commencé à discuter avec eux. Ils voulaient voir des combats de boxe, ce qui tombait plutôt bien car il y avait une soirée Muay Thai au Kawila hier soir encore.
Ils souhaitaient s’assurer qu’il s’agissait de vrais combats, et non pas d’un spectacle arrangé pour touristes. Je leur ai raconté ce que j’avais vu, et ils ont été convaincus. Mon ami a vendu 3 billets avant sa fermeture, et il était tout content. Du coup, il m’a ramenée à la maison en moto, non sans s’être arrêté en chemin pour que l’on s’achète de quoi manger. Pour 20 BHT (40 centimes d’euro), j’ai eu une belle assiette de Kao Pad Moo (riz frit aux légumes et au porc). J’adore acheter mon dîner dans la rue, à la thaï… Puis retour maison, lecture et dodo !
Et voilà, bientôt midi ici…Ce soir, petit changement. Ludo ayant besoin d’une chambre de plus, il me laisse la sienne pour la nuit, et gracieusement, en plus. Ce qui n’était vraiment pas nécessaire. En tous cas, c’est difficile de trouver des hôtes plus arrangeants que ces deux-là. Et pour la peine, ce soir, apéro ! Yallah !
1 Comments:
Ca sent le starbucks!
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