Bouddha ou Buda...Pest?

Il y a 10 jours, je rentrais de Thailande...aujourd'hui, je rentre de Budapest (prononcez "Bouda-Pecht")...Bouddha ou Buda, je ne m'en sépare pas!

Dans le cadre du partenariat entre la radio et le Sziget Festival, j'ai donc eu la chance de partir 5 jours dans la capitale hongroise. Très très jolie ville, que j'ai pris le temps de visiter, car il faut savoir saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente. Et surtout dans le cas où elle risquerait de ne plus jamais se présenter, who knows?

Bref, j'ai été gracieusement invitée par l'office du tourisme hongrois à Paris, et je n'ai pas à me plaindre de l'accueil qui m'a été fait. Hôtel 4 * au coeur de la ville (breakfast, piscine & sauna included), petit package de bienvenue dans ma chambre, cartes de transport etc...Tip-top!

Et il y a eu le Sziget....la raison majeure de ma visite en Hongrie, quand même! Radiohead, Placebo, j'en passe et des meilleurs...Il faut dire tout d'abord que le cadre est parfait. En effet, on est à Budapest même, mais sur une île ("Sziget" en hongrois, ceci explique cela) au milieu du Danube (qui n'est pas bleu, mais bel et bien marronnasse...). Et cette île, l'île d'Obudai, est habitée pendant 7 jours par une faune multicolore venue des 4 coins de l'Europe pour une seule chose: célébrer la musique et la fête pendant 7 jours...et 7 nuits! C'est vraiment là que l'expression "Union Européenne" prend tout son sens!
Tout est fait pour que l'on ne s'ennuie pas pendant cette semaine. Car en plus des concerts, qui commençaient en fin d'après-midi (sur 6 ou 8 scènes différentes et simultanément), il y avait un nombre hallucinant d'activités: location de vélos pour visiter Budapest, excursions dans les environs de la capitale, karaoke (ou plutôt karaoking, comme ils appellent ça), murs d'escalade, baby-foot, tyrolienne, poterie (et oui!!), et j'en oublie sûrement, car je n'ai pas du tout voir.
Bref, on y va, on plante sa tente sur l'île, où bon nous semble, et c'est parti!!

Je dois être honnête, je ne pense pas que j'aurais pu le faire. Une semaine en tente, à partager des sanitaires avec 400 000 personnes, c'est trop pour moi. Le confort rudimentaire d'une auberge de jeunesse ne me gêne en aucun cas, mais devoir écarter les viandes saoules qui se seraient écroulées juste devant l'entrée de ma tente, non merci...Enfin ça tombait plutôt bien, je n'étais sur l'île que pour les concerts.
En raison des évènements et des alertes terroristes sur le territoire britannique, certains artistes ont du annuler leur visite (Gomez et Coldcut). Mais Placebo et Radiohead étaient là, pour notre plus grand plaisir à tous.

Et en plus, Placebo, je l'ai fait "à l'ancienne"! Dans la fosse, au milieu, devant, collée, poussée, soulevée, déplacée, piétinée bref...Un concert de rock, mais "old school"...On finit par oublier en fait, à force d'assister aux concerts depuis les coulisses, ou depuis le carré V.I.P. Mais là, je me suis vite rappelé que finalement, c'était pas nécessaire pour apprécier le concert, de se manger des coups de coude dans les côtes, ou prendre des coups de Doc Martens sur la tête...
Je m'en suis sortie vivante et en un seul morceau (moi aussi je sais jouer des coudes, quand c'est nécessaire) mais avec la satisfaction d'avoir pleinement participé à l'évènement, à cette communion annuelle que représente le Sziget Festival.
J'aurai malheureusement quelques reproches à faire en ce qui concerne l'organisation pour les journalistes....Aucune conférence de presse, et je ne parle même pas d'interview, organisée par l'attachée de presse du festival. A revoir pour l'édition n°15, peut-être...

Allez, je prends l'avion dans 1heure, pour rentrer à Paris, défaire mes valises, et les refaire aussi sec, car samedi matin, je décolle pour Vienne (en Autriche, pas en France) où je vais commenter le concert de Robbie Williams en direct! La pression monte, doucement mais sûrement!
Stay tuned...