10.10.06

Ma voie...le Muay Thai

J'en ai essayé des activités sportives, diverses et variées...Tout y est passé, ou presque!
Le tennis, mais bon...pas top.
La danse, longtemps...moderne à 5 ans, classique jusqu'à 17, puis jazz jusqu'à 21 (avec quelques fractures entre temps).
J'ai fait de l'équitation aussi, j'adorais. J'adore d'ailleurs toujours monter à cheval, mais les cours le samedi matin sous la pluie et dans le froid, bof bof.
La natation! Très bien ça! Mais en club, ça demande un esprit de compétition. Et je n'avais sûrement pas ce qu'il fallait, à l'époque...
D'ailleurs j'ai toujours pensé que je n'avais pas l'esprit de compétition, l'esprit sportif, pour faire quelque chose dans ce domaine. Sauf que...je n'avais pas trouvé ma voie.
Et depuis quelques mois c'est chose faite, je pense. Ou alors si ce n'est pas ça, ça y ressemble. Je suis un réservoir d'énergie, un puits sans fond. Quand y'en a plus, y'en a encore, comme on dit! et j'ai enfin trouvé quoi faire de cette énergie.
Comment j'ai fait? Facile!
- tout part d'une blague: "Dis donc, ptite gamine, tu devrais faire de la boxe, t'as l'air nerveuse!"
- puis un film: "Chok Dee" ou l'histoire vraie de Dida Diafat...
- un voyage en Thailande: la culture, la langue, l'esprit du muay thai, des combats pro...
- une discussion avec Rémi, vendeur au Boxing Shop et boxeur lui-même
- un coup de fil à son entraîneur, Pascal. Le rendez-vous est pris.
Et voilà comment on devient accroc. Je fais du Muay Thai depuis à peine un mois, mais je suis accroc. J'ai un coach perso, excellent pédagogue, qui, je l'espère, prend autant de plaisir à m'entraîner que moi à m'entraîner avec lui.
Je suis insatiable, je voudrais que les cours durent des heures. J'évacue mon stress, ma nervosité. Je canalise mon énergie sans utiliser ma force. Je développe mes facultés respiratoires et cardiaques. Je renforce ma concentration. J'intègre la culture thaï dans ce qu'elle a de plus ancestrale. Je sors d'un cours plus trempée qu'une serpillère dans une bassine d'eau, mais vidée et sereine. Et en manque...
Aujourd'hui, je suis arrivée avec des choses négatives en tête. Des tracas de la vie quotidienne dont je voulais me débarrasser. J'ai demandé à Pascal de s'en occuper.
Et bien quand je parle de puits d'énergie sans fond, je crois que là, j'ai réalisé ce que ça voulait dire. Il m'a repoussée loin dans mes retranchements physiques. Mais je n'ai pas lâché. Jamais.
Je me suis fait mal à la cheville, mais j'ai continué.
J'ai tapé mon tibia à l'endroit de ma fracture, mais j'ai continué.
J'ai pris mon premier coup de poing dans la mâchoire et je suis repartie à l'attaque.
Pendant ce temps, je n'ai pensé à rien d'autre qu'à ne pas me faire atteindre, à me dépasser, à perfectionner ma technique, à me concentrer sur mes jambes, mes poings, ses poings à lui qui arrivent sur moi si vite qu'il n'y a pas d'alternative que le contre, l'esquive... Et ce n'est qu'un début, c'est ça qui est bien! Mon deuxième voyage en Thailande approche, et avec, la suite de mon entraînement dans le pays du Muay Thai.
Je crois que c'est ce qu'on appelle une Révélation...
Vous voulez savoir à quoi ça ressemble? Alors un oeil sur cette video vous donnera une idée. Ce n'est pas moi, mais j'espère que j'en prends le chemin.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Un jour un moine dijonais dit : "cette Emilie a des capacités d'apprentissage et d'adaptation qui en étonneront plus d'un"

PS : Qui sera le premier a faire une remarque sur le puit sans fond?...

mardi, 10 octobre, 2006  

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