Pour une tranquilité d'esprit...Situation en Thaïlande..

C'est maintenant presque plus vraiment une nouvelle fraîche: je repars en Thailande! Dans un mois exactement, je serai là-bas. Perchée sur un palmier, juchée sur un élephant, transportée par un tuk-tuk...Bref, j'y serai, quoi qu'il arrive. Oui...quoi qu'il arrive!

J'ai essayé d'expliquer à des gens qui ont montré de l'intérêt pour la situation actuelle au Royaume de Siam ce qu'il se passait vraiment, et pourquoi il ne fallait pas s'inquiéter outre mesure. Je ne prétends pas tout savoir, mais je sais une chose: il fallait trouver un moyen de faire dégager Thaksin du pouvoir! En un mois là-bas, j'ai du entendre ce refrain tellement de fois que je n'ai pas été surprise quand j'ai appris le "putsch". En même temps, si tous les "coups d'état" avaient lieu de cette façon, il n'y aurait plus de guerre civile.

Enfin, j'ai choisi d'intégrer quelques extraits d'une dépêche AFP pour prouver mes dires.
(article complet: cliquez sur le titre)

"Les Thaïlandais et les touristes se bousculent pour se faire prendre en photo devant les chars à Bangkok où les vendeurs de rue, jamais pris de court, proposent déjà des tee-shirts immortalisant le putsch de mardi."

"Près des chars, c'est l'ébullition et l'on se presse pour se faire photographier devant les blindés avec les militaires parés de guirlandes jaunes, la couleur du roi, et gratifiés d'offrandes par la population."

"Jit et Rat, deux Thaïlandaises âgées respectivement de 20 et de 30 ans, offrent des roses aux soldats dont le putsch a été largement approuvé dans la capitale, majoritairement hostile à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra accusé d'autoritarisme et de clientélisme.

"Je ne suis pas effrayée du tout par le coup d'Etat. Ca arrive une fois dans une vie. Notre patron nous a donné temps libre aujourd'hui pour aller voir les chars. Je garderai ces photos en souvenir", assure Jit."

Soyez rassurés...